Deux jeunes enfants s'initient à l'écriture.

Santé mentale des tout-petits : réduire l’anxiété et la dépression

Le développement du cerveau des enfants de 0 à 5 ans traverse une période critique durant laquelle les liens affectifs qu’ils créent avec ceux qui en prennent soin sont primordiaux à un bon équilibre.

C’est pour cette raison que l’Observatoire des tout-petits recommande, en se basant sur des études scientifiques, que la société offre des mesures pour diminuer l’impact de facteurs comme la pauvreté, l’insécurité alimentaire et l’accès à un logement abordable pour les familles de jeunes enfants.

Selon des chiffres de l’Institut national de santé publique du Québec, on estime que de 5 % des enfants de 1 à 5 ans ont reçu un diagnostic de trouble mental au Québec en 2015-2016.

Fannie Dagenais, directrice de l’Observatoire des tout-petits :

« C’est très difficile de comptabiliser le nombre de tout-petits qui pourraient souffrir de problématiques de santé mentale, parce qu’évidemment à cet âge-là, ils ne sont pas en mesure de verbaliser ce qu’ils ressentent […] Et souvent les intervenants préfèrent attendre que les enfants aient grandi un peu, par exemple qu’ils soient entrés à l’école pour poser un diagnostic. »

Maryse Jobin a demandé à Fannie Dagenais ce qui peut être fait pour réduire l’impact des facteurs qui prédisposent les jeunes à l’anxiété et la dépression.

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Fannie Dagenais dirige l’Observatoire des tout-petits. Crédit photo : Observatoire des tout-petits.

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Comment se porte les tout-petits québécois? portrait 2017 de l’Observatoire des tout-petits

Catégories : Santé, Société
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