Même si une majorité de dirigeants au Québec voit de façon favorable l’embauche de cadres immigrants, peu d’entre eux ont une politique en ce sens ou un programme qui encourage leur progression au sein de leurs entreprises.
C’est ce que conclut un sondage mené à la demande de l’Ordre des administrateurs agréés du Québec (ADMA) par la firme Léger auprès de travailleurs.
56 % des répondants sont d’avis que le Québec se tire bien d’affaire pour que des immigrants accèdent à des postes de gestion.
Mais le même sondage révèle que seulement un dirigeant sur quatre admet avoir au sein de l’entreprise une politique concrète ou un programme qui favorise l’avancement des immigrants à des postes de gestion.
Jacques Cusson, président de l’ADMA, a réagi en expliquant que les statistiques sur l’intégration des gestionnaires immigrants sont peu flatteuses au Québec, et ne se comparent pas aux taux d’employabilité des autres gestionnaires.
Toujours selon le sondage, les freins à la promotion d’immigrants à des postes de gestion au Québec sont la maîtrise limitée du français dans une proportion de 36 %, la reconnaissance des diplômes à 33 % et les barrières culturelles à 25 %.
Pour faciliter l’emploi de travailleurs immigrants et leur cheminement au sein des entreprises, l’Ordre a développé une trousse d’outils pour pallier ce problème.
En complément
Trousse d’outils de l’ADMA (Ordre des administrateurs agréés du Québec)
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