La ministre canadienne de l’Environnement, Catherine McKenna, indique que sa stratégie contre la pollution par le plastique, promise depuis longtemps, sera annoncée en juin, à trois mois seulement des prochaines élections.
La nouvelle taxe carbone qui vient d’être imposée par Ottawa, début avril, à 4 des 10 provinces qui n’avaient pas encore formulé de plan adéquat de réduction de gaz carbonique pourrait bien ne pas être le seul enjeu environnemental électoral majeur.
La ministre de l’Environnement Catherine McKenna déclare que les emballages en plastique sont sur le radar du gouvernement fédéral. La ministre McKenna s’engage à respecter cependant les types d’interdictions que d’autres administrations, comme les villes, ont adoptées.
« Attendez jusqu’en juin, c’est à ce moment-là que nous préparerons notre stratégie avec les provinces et les territoires » , a-t-elle dit.
« Il ne s’agit pas seulement d’interdire, parce que je pense que l’on se concentre beaucoup sur l’interdiction. Je pense que nous devons nous concentrer davantage sur l’économie circulaire », précise-t-elle.
Dans une économie circulaire, on pense que les emballages seraient réutilisés ou réorientés.
Plus de quatre Canadiens sur cinq veulent un plan antiplastique
La ministre se dit convaincue que les Canadiens vont appuyer son plan d’action, même si cela devait provoquer des changements d’habitudes pour les consommateurs, les commerces ou les industries.
Elle base son sentiment sur le fait que 9 répondants sur 10 lors d’un sondage récent sur l’impact des déchets plastiques sur l’environnement se disaient préoccupés ou très préoccupés par le problème, et 82 % estimaient que le gouvernement devrait faire davantage pour s’y attaquer.
Ce sondage représentatif commandé par CBC/Radio-Canada a été effectué du 14 au 17 mars dernier par la firme Angus Reid auprès de 1500 Canadiens afin de savoir ce qu’ils pensaient de la pollution causée par le plastique, des produits trop emballés et de la stratégie du gouvernement à ce sujet. (Un échantillon aléatoire de cette taille donnerait une marge d’erreur de +/- 2,5 %, 19 fois sur 20.)
Les résultats suggèrent, comme le soutient la ministre McKenna, que la majorité des Canadiens sont préoccupés par le plastique, croient que les particuliers et les entreprises ont la responsabilité de le réduire, mais croient aussi fermement que le gouvernement n’en fait pas assez pour régler le problème.
RCI avec CBC News
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