Ce lundi 29 avril, c’est la Journée internationale de la danse. Diverses activités sont organisées au Canada. Au Québec, le message de la Journée a été conçu par la danseuse contemporaine et chorégraphe Louise Lecavalier.
Rassembleuse, universelle, joyeuse… les épithètes associées à la danse sont nombreuses. Se trémousser au rythme de la musique ou en silence, seul devant son miroir ou en spectacle devant des milliers de personnes, c’est laisser la parole au corps. C’est exprimer des idées, extérioriser des émotions, raconter une histoire, ou tout simplement bouger pour le plaisir.
Autrement dit, la danse peut être un art, une pratique sociale au caractère sacré ou symbolique ou un pur divertissement. Elle est présente dans toutes les cultures.
La Journée internationale de la danse a été instituée en 1982 par le Comité de Danse International (CDI) en collaboration avec l’UNESCO. La date du 29 avril a été choisie pour rendre hommage au créateur du ballet moderne, le Français Georges Noverre, né le 29 avril 1727 et décédé le 19 octobre 1810. M. Noverre est honoré pour avoir apporté d’importantes réformes à la création et à la production du ballet.
La danse, activité éminemment culturelle, se décline sous diverses formes. (Photo : Courtoisie de l’Alberta Ballet / © Paul McGrath)
Chaque année, un message international rédigé par une personnalité bien connue de la danse est diffusé partout. Pour l’édition 2019, c’est à Karima Mansour, danseuse, chorégraphe et éducatrice égyptienne qu’est revenu cet honneur.
Pour Mme Mansour, « c’est dans la danse que les cultures se donnent en partage et que les frontières se dissolvent dans un lieu d’inclusion et d’unité, où l’on parle le langage muet de l’universalité… La danse est un guérisseur. La danse est le lieu où l’humanité peut s’assembler ».
Au Québec, le message de la Journée a été conçu par la danseuse contemporaine et chorégraphe Louise Lecavalier qui, en quelques paragraphes, souligne l’importance de la danse. « Danser les éphémères pensées, le chagrin, la fureur, les rêves. Danser l’innocente joie, le plus qu’humain dans l’humain. Danser et se purifier : faire carburer la super pompe de nos réseaux… sanguins. Danser le cœur. »
Le message vidéo de Louise Lecavalier. Vidéo réalisée par Vincent Morisset (AATOAA) © Regroupement québécois de la danse
Le message vidéo de Louise Lecavalier fait appel à l’intelligence artificielle et aux technologies numériques interactives.
Fabienne Cabado, DG du RQD Photo Adrienne Surprenant
D’autres activités sont au programme de la Journée comme le dévoilement de la publication bilingue du patrimoine de la danse au Québec, États des lieux, perspectives et conseils pratiques ainsi qu’une table ronde sur le patrimoine et la transmission de la danse lundi après-midi à Montréal.
Le Regroupement québécois de la danse coordonne les activités de la Journée internationale de la danse. Fabienne Cabado, en est la directrice générale
ÉcoutezCe qui symbolise le mieux la Journée internationale de la danse, c’est bien la danse. Ainsi, 300 élèves de l’école primaire Lanaudière de Montréal doivent offrir deux représentations de la pièce JoBlo, sous la direction des chorégraphes Ian Yaworski et Philippe Meunier et de la maison Tangente, spécialisée dans l’innovation en danse contemporaine.
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