Au Québec, les réponses semblent plutôt favorables, selon un sondage Léger diffusé par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers, malgré la présence de courtiers délinquants.
Un niveau de confiance renforcé?
À en croire les résultats du sondage, les Québécois auraient plus de crainte à acheter ou à vendre une propriété sans recevoir de l’aide, et ils feraient de plus en plus confiance aux courtiers immobiliers.
Ils sont 82 % qui se sont prononcés en faveur d’un recours aux services d’un courtier dans leurs transactions, soit une hausse de plus de 20 points de pourcentage en six ans.
Si cette option semble si populaire, c’est en raison du succès qui intervient au bout du processus, évitant aux clients d’avoir à gérer des situations préoccupantes liées à la méconnaissance du marché et du cadre réglementaire, soutient Nathalie Bégin, présidente du Conseil d’administration de l’Association des courtiers immobiliers du Québec.
« Nous sommes heureux de constater que 93 % des résidents de la région métropolitaine de Montréal se disent satisfaits du travail effectué par leur courtier immobilier lors de la vente de leur propriété. La compétence des courtiers, leur apport lors de la vente ou l’achat d’une maison et l’atteinte des résultats escomptés ont certainement contribué à l’augmentation du niveau de confiance des citoyens à l’égard des courtiers », a affirmé Mme Bégin dans le communiqué de presse.
Quelques grandes conclusions du sondage
82 % de personnes qui désirent acheter ou vendre une maison souhaitent bénéficier de l’assistance d’un courtier immobilier.
78 % des Québécois soutiennent que lorsqu’ils font affaire avec un courtier immobilier, cela évite le stress.
Le niveau de confiance des populations à acheter ou à vendre sans l’aide d’un courtier a diminué respectivement de 7 % et de 10 % en six ans.
98 % des résidents de Montréal ayant fait appel aux services d’un courtier en 2019 ont réussi à vendre leur propriété.
Source : communiqué de presse.
NB : Ce reportage de David Gentile a été diffusé le 19 février 2017, avant la révision par Québec des règles qui encadrent le secteur immobilier.
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